Le fossé entre les genres dans les STEM
Le fossé entre les genres dans les STEM
Malgré des avancées significatives en matière d’égalité de genre, les filles et les femmes restent sous-représentées dans les domaines des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) à l’échelle mondiale. Selon l’UNESCO, moins de 30 % des chercheur·euses en STEM sont des femmes, et ce pourcentage est encore plus faible dans certains secteurs comme l’ingénierie, l’informatique ou la physique (Institut de statistique de l’UNESCO).
Cet écart a des conséquences à long terme, qui ne se limitent pas aux opportunités individuelles : il réduit les possibilités de carrière et l’indépendance financière des femmes, mais impacte aussi l’innovation, le progrès social et la diversité des idées dans les industries STEM. Lorsque les femmes ne participent pas à égalité aux STEM, nous perdons des perspectives variées, des idées nouvelles et des solutions potentielles à certains des défis les plus urgents de notre monde. Les équipes diversifiées sont plus susceptibles d’introduire des idées innovantes, favorisant ainsi des avancées technologiques et scientifiques bénéfiques pour tou·tes.
L’image ci-dessous illustre le fait que, dans le monde entier, les hommes sont plus nombreux que les femmes à travailler dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), tous secteurs confondus. Par exemple, en 2024, dans le secteur des services publics, près de 40 % des hommes occupaient un emploi lié aux STEM, contre un peu plus de 20 % des femmes
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